Témoignages

Utopia, deux ans...c'était hier, je n'ai rien vu passer... Petit cheval deviendra grand...

Lorsqu’on prend un cheval,qu’il soit petit ou grand, cela nécessite un budget. Nous vivons une ère où le temps est devenu de l’argent, au détriment de la qualité de ce que peut devenir l’élément que l’on créé. Si on veut faire un bout de chemin avec un cheval, c’est à dire finalement passer avec lui une partie de sa vie, on ne se pose pas la question du coût.

Un poulain, c’est la plus belle chose que l’on peut s’offrir.

Nous vivons sa transformation, dans son corps et dans sa tête. Un an et pas tout à fait et demi et déjà Utopia a perdu de son insouciance : elle était rigolote lorsquelle trépignait, faisait un salut qu’elle nous sortait de je ne sais où, ou encore se rebellait. Avec l’education, elle a appris la patience, et commence à apprécier les séances où tout compte fait, on fait parfois des choses rigolotes. Elle adore monter sur le tabouret !

On grandit avec un poulain, parce que si on prend le temps de le découvrir, il nous renvoit beaucoup de choses, certainement du fait de son innocence : stress, états d’âme, joie de vivre, confiance, respect, et patience…. Et cela n’a pas de prix.

La meilleure récompense que l’on reçoit de lui, c’est lorsqu’en extérieur, où tout est danger, il se cale derrière l’épaule, un souffle précipité sortant des naseaux, la machoire contractée (à ce moment, je sais qu’Utopia n’est pas rassurée), et qu’il franchit l’obstacle tranquillement, sans jamais vous bousculer, parce qu’il va là où vous allez (même si vous avez de l’eau jusqu’au genou….). Un poulain, c’est une relation formidable que l’on développe ensemble :

– Le lien se créé et à partir de là tout devient gratifiant, parce que le cheval donne…tout!

– Relation beaucoup plus difficile à créer avec un cheval mis, puiqu’on a pas l’historique et qu’on ne sait pas comment il a été conditionné. Je ne rentrerais pas dans un discours sur l’état pitoyable de l’enseignement équestre français. Si l’on prenait en compte, outre le mental et la morphologie, l’environnement dans lequel le cheval a évolué, il y aurait moins de chevaux délaissés dans leurs 12 mètres carré de box, des cavaliers plus proches de leurs chevaux qui seraient totalement disponibles…. Et on ne dirait plus : un poulain, c’est du boulot pas gratifiant, il vaut mieux prendre un cheval dèja mis et en plus ça revient moins cher!

Un an et demi passé avec Utopia, nous avons fait énormement de choses (parfois avec une tonne de patience), j’ai éte dupe bien souvent (on reste humble devant un animal qui tout compte fait possède une intelligence assez developpée…), je l’ai attendue et beaucoup observée, elle a respecté mes erreurs et je lui en suis reconnaissante, elle m’a appris !…, je la vois grandir, je lui ai consacré beaucoup de temps (pratiquement tous les soirs avec une pension à 30 km…),  je l’ai deménagé lorsque la pension n’était pas à la hauteur de ce que peut attendre un cheval (encore plus loin), nous réalisons le débourrage ensemble et comme tout ce qui a été fait auparavant, pas de révolte, pas une résistance, juste parfois de l’incompréhension.

J’ai commencé ma route avec ma poulinette et j’espère faire un sacré bout de chemin avec Elle (si Dieu le veut!).

On le fera ensemble, notre spectacle…

 

Gaby

La raison pour laquelle j’ai choisi un Poulain…

Le plus juste serait d’écrire « la raison pour laquelle j’ai choisi un Poulain chez Karen », parce que finalement les deux sont intimement liés… La rencontre avec un Poulain, c’est voir, et toucher un animal, mais pas uniquement. La rencontre avec un poulain n’est pas, pour moi, qu’un tête à tête, mais un tout qui mêle beaucoup d’animaux, de gens, de choses : une véritable auberge espagnole :

Il y a l’adorable bestiole en équilibre précaire sur ses 4 pattes qui dégage force et faiblesse à la fois (dans mon cas il y a aussi la liste longue très longue de ses qualités : ses yeux d’un noir profond, ses cils infinis, sa tête parfaite, ses chaussettes, sa raie de mulet, son petit air timide, sa douceur, ses fesses très hautes, son nez en velours, ses drôles d’expression, sa perplexité, sa curiosité, ses proportions tantôt harmonieuses tantôt ridicules, etc… )
Il y a la jument (dans mon cas attentive à son poulain, douce, maternelle mais aussi confiante, prêteuse presque, me laissant m’approcher et tripoter son petit dés sa naissance !)
Il y a l’étalon (dans mon cas une masse noire de muscle et de douceur, de frime et de pudeur, de beauté et de chaleur)
Il y a l’éleveur (dans mon cas Karen accompagnée de Choupette, il y aurait beaucoup à dire sur elles deux)
Il y a l’élevage (dans mon cas un site magnifique, naturel, apaisant, beau parce que tout est joli, de bon gout, propre et simple, mais surtout beau parce que transpirent de cet élevage tout l’amour et le respect portés aux chevaux et ça c’est incroyable et terriblement précieux !)
Il y a un esprit cheval, une manière de vivre le cheval… et c’est sans doute ce qui résume tous les points précédents… Parce que choisir un poulain c’est rentrer dans son univers et pour ma part adhérer à tout ce qui fera de ce bébé un cheval adulte : son éleveur, son élevage, sa philosophie du cheval.

Karen connaît ses chevaux, tous ses chevaux, elle leur donne des noms d’oiseau, connaît toutes les anecdotes qui jalonnent leur vie, parle de leurs caractères, de leurs manies, de leurs forces et leurs faiblesses en souriant tout le temps… Mais au delà de cette intimité forte qu’elle crée avec eux, elle vit et transmet une véritable vision du cheval et de la relation homme-cheval qu’elle applique aux chevaux d’élevage comme aux chevaux montés. ET qu’elle tente de transmettre à tous ses visiteurs, avec douceur, intelligence, assurance et entêtement… et toujours avec beaucoup de respect pour chacun.

Elle connaît aussi les cavaliers et en fine psychologue rapproche les bipèdes que nous sommes des quadrupèdes qui broutent dans ses champs, créant ainsi des couples potentiels qui pour certains vivront quelques belles années ensemble. Mais même si elle a sa petite idée, elle laisse chacun, homme et animal, naturellement se rencontrer, s’aimer ou pas, assez fort et profondément pour que se noue un nouveau couple cavalier monture…

Moi mon Poulain, Battùta, je l’ai trouvé avec tout ce qui va avec, sa mère Ufana, son père Navegante, son éleveuse Karen, sa Nurse Choupette, son élevage Martimont et cet esprit cheval qui m’est si important et sans lequel nulle rencontre ne peut être possible: respect de l’animal, dignité, douceur, humour, finesse, beauté et créativité… Me voilà donc propriétaire d’un poulain de quelques jours… ouf j’ai évité l‘écueil des marchands, l’écueil du cheval aux multiples propriétaires successifs incapables de raconter quoi que ce soit sur les premières années du cheval, l’écueil de l’élevage à la mode, l’écueil du cheval trouvé par annonce, l’écueil du cheval ibérique dressé à l’allemande, l’écueil des faux papiers.
Après un coup de fil passé à Karen, un soir de janvier… Après avoir navigué sur son site internet des heures durant… J’ai choisi l’écueil du jeune cheval ! Un Poulain…

Reste donc à le laisser grandir… Je l’ai rencontré il avait à peine 12 heures, je l’ai aimé tout de suite, je l’ai acheté il avait 10 jours et il broute à 650km de chez moi une herbe grasse complétée de plein de produits naturels énergétiques. Donc il grandit, fait du poil, joue avec ses potes et est manipulé par ses nénettes, sans que je sois là ! Il essaie son premier licol, monte dans son van, se sépare de sa mère, joue avec ses colocataires de pré… sans moi !

Je ne dirais pas que c’est facile tous les jours… J’ai toujours envie de le voir et ça ne m’arrive pas souvent ! Je culpabilise de ne pas me déplacer, je m’en veux… Mais je ne suis ni inquiète, ni triste, ni stressée, ni déçue, ni jalouse, ni quoi que ce soit, je suis simplement heureuse.

Parce que finalement acheter un Poulain, c’est choisir un cheval mais aussi avoir la chance de connaître tout de sa vie, de ses premiers jours à son arrivée chez soi. C’est connaître sa famille, ses ascendants, mais aussi ses frères et sœurs de sang, ses cousins de l’année, les chevaux avec lesquels il a partagé le même pré, les plus âgés qui l’ont éduqué à la vie d’un troupeau. C’est connaître le lieu où il a grandi, l’herbe qu’il a mangée, les terrains qu’il a foulés, les boxes qu’il a connus, les personnes qui l’ont manipulé tous les jours…

Acheter un Poulain c’est aussi le doute : comment sera-t-il adulte ? Quelle sera sa morphologie ? Quel sera son caractère ? Est ce qu’on va bien s’entendre ? Est-ce qu’il va correspondre à mes attentes ? Est-ce que je réussirais à le monter ? Et si finalement ça ne collait pas ? L’achat d’un cheval c’est un rêve de jeune fille pour moi, mais je le fais avec beaucoup d’humilité ! Je laisse au destin une part de hasard naturel avec le choix d’un Poulain, mais je refuse la part de hasard (de risque) due à l’Homme (qualité de l’élevage, qualité des soins, qualité des prés, qualité des manipulations, qualité du débourrage, qualité du dressage, qualité de la relation entre le vendeur et l’acheteur).

Battùta a beau être mon Poulain, il ne m’appartient pas… Il faudra que je l’apprivoise et qu’il apprenne à me connaître. Ca se fera doucement au fur et à mesure du temps et de mes passages au pré (en ce moment je suis très en retard)… Je crois malgré tout qu’un lien se crée ne serait-ce que dans ma tête et après tout c’est important ! Oui j’ai sans doute transféré sur Karen ce que je pourrais faire moi même (encore que je ne suis ni une cavalière expérimentée, et encore moins une éleveuse expérimentée !). Mais j’aurais été incapable de lui offrir les premières années qu’il vit aujourd’hui et qui feront de lui un cheval équilibré !
Lui et moi profitons de Martimont et de Karen, de son humour, de sa tendresse et de l’œil aiguisé et maternel qu’elle pose sur ses chevaux et sur mon Poulain… Il est heureux, il est en sécurité, il est éduqué et s’épanouit au paradis… Même si c’est sans moi !
Je le sais déjà Battùta reviendra fouler les terres de Martimont régulièrement avec moi… Même quand nous aurons pris notre envol, sans doute après avoir été dorlotés au Portugal, nous reviendrons régulièrement nous en remettre aux mains de Karen par pur plaisir et pour continuer à progresser toujours… Mais aussi parce que cette rencontre n’a été possible que dans ce lieu et qu’à cet égard nous en aurons tous les deux besoins.

 

Sandrine

C'est avec plaisir que je partage mon sentiment concernant cette magnifique expérience...

La première fois que je suis venue à l’élevage, je n’avais pas du tout en tête l’achat d’un poulain et venais juste pour visiter un bel élevage.

Je suis tombée sous le charme de ces magnifiques petits bouts tous plus jolis et gentils les uns que les autres. Tous attachants et ayant des qualités différentes. Seulement je n’y connaissais rien en poulain et doutais de mes capacités à élever et éduquer un poulain. Je me suis posée un tas de questions bien évidemment, sur mes connaissances, mes capacités, la patience qu’il faudrait avoir, le budget, trouver la pension, le débourrage etc. J’ai longuement échangé avec toi Karen, ton expérience et ta vision en tant qu’éleveuse, le bien fondé de choisir un poulain plutôt qu’un cheval adulte. Je ne t’aurais pas rencontrée chère Karen, je n’en serais pas là aujourd’hui car je n’aurais jamais osé sauter le pas et faire le pari d’acheter un poulain plutôt qu’un cheval adulte.

Tu as su trouver les mots justes, sans me vendre du rêve, en étant honnête, sans discours commercial, mais en parlant avec ton coeur, car avant tout tu es une amoureuse de tes chevaux et éleveuse par passion plutôt que par rentabilité.

A l’époque j’avais peur de ne pas savoir m’y prendre avec un poulain et ne pas réussir à faire ce qu’il faut pour qu’il devienne un merveilleux cheval tant d’un point de vue physique que mental. Seulement voilà le bilan de mes 3 ans et demi de patience et de partage avec mon poulain.

J’ai pris la plus grande décision de ma vie en juin 2008, et suis devenue l’heureuse propriétaire du petit Ural tout juste 1 mois. Bien sur au début ça parait être un pari fou d’acheter un poulain dont nous n’avons aucune certitude et aurons la surprise de son évolution. Mais de mon point de vue, acheter un poulain dans cet élevage était de loin un avantage immense, points importants et non négligeables, nous pouvons voir les parents, connaissons les origines et le vécu du poulain ! Toutes les conditions sont réunies pour ne pas se tromper sur le futur et magnifique cheval que deviendra ce poulain.

Ma décision est aussi due en partie à Karen en qui j’ai une extrême confiance et qui m’a suivie tout au long de ces 3 ans et demi et aidée quand j’en ai eu besoin. En effet élever un poulain n’est pas toujours de tout repos, il y a des phases de doutes, de remise en question. C’est cela aussi qui est magique en équitation, c’est une recherche sans fin. Il faut avoir l’intelligence de chercher une solution adaptée à chaque cheval et rester humble. Le Lusitanien est un cheval unique, face à qui l’on ne peut pas tricher ! Il faut savoir doser nos réactions car il offre sa confiance volontier à celui qui le respectera mais pourra la reprendre aussi vite. C’est un cheval avec un caractére unique, volontaire, généreux, combatif, vif, brillant qui donnera énormément à celui qui saura le mettre en valeur. C’est le cheval d’une personne.

J’ai rêvé depuis mon plus jeune âge du jour où j’aurais un cheval, MON cheval, et je peux vous dire que l’expérience de choisir un poulain donne un sens encore plus fort et réel au mot « MON » cheval. Cette expérience est unique et ceux qui auront la chance de le vivre n’en seront pas déçus. Au début je me suis dit que 3 ans ça allait être extrémement long et difficile, de patienter si longtemps que mon poulain soit suffisamment grand pour enfin pourvoir le monter, commencer à travailler… Mais il y a tellement de choses à voir, à faire, à apprendre et à partager avec son poulain à pied que finalement je ne les ai pas vu passer !

Je pense sincérement à l’heure actuelle que si j’avais choisi un cheval adulte et non mon poulain, je n’en serais pas là aujourd’hui, je n’aurais pas autant appris, j’aurais été beaucoup moins sûre de moi et surtout j’aurais sûrement des appréhensions que je n’ai pas aujourd’hui car je n’aurais pas pu établir cette confiance mutuelle que j’ai actuellement avec mon poulain.
Le fait de le voir grandir et évoluer avec moi m’a énormément aidé. Nous avons appris l’un de l’autre, nous avons appris ensemble, nous avons grandi, évolué, mûri ensemble. Une confiance s’est établie, un compréhension mutuelle, un langage corporel, un échange, un respect et pour ma part une grande admiration. Je suis fière de mon poulain, fière de nous, fière de notre parcours et de nous être créé ensemble. Un couple cavalier / cheval qui je l’espère sera parfaitement accordé grâce à ces 3 ans où nous avons pu nous observer et nous écouter.

Il y a une semaine j’ai enfin pu monter pour la première fois sur mon Ural, un moment inoubliable que j’ai attendu patiemment durant nos 3 ans et demi, un moment magique, mon rêve qui se réalise enfin ! Et je peux vous dire que ce moment restera gravé dans ma mémoire. D’écrire ces quelques lignes m’en donne encore des frissons et les larmes aux yeux ! Un moment unique de partage ou nous avons pu faire qu’un pour la 1er fois. Ca n’aurait pas été la même chose si ça n’avait pas été Mon poulain que j’ai vu grandir, à qui j’ai tout donné et qui me l’a bien rendu en retour…
Les 3 années de sacrifices et d’attentes ont pris tout leur sens à ce moment précis ! Je n’en reviens toujours pas d’être monté sur mon bébé, c’est passé si vite ces 3 années que je m’en souviens à peine. Comme un souvenir lointain, comme un songe qui n’a duré que le temps d’un rêve. Monter sur son poulain que l’on a vu grandir, avec qui l’on a tout appris, est au delà de toute espérance, de toute joie, c’est comme iréel, un rêve lointain qui se réalise enfin.

Nous irons loin lui et moi, pas pour la gloire ni la reconnaissance, mais juste pour l’amour que nous nous portons… Notre route ne fait que commencer.
Mon petit Ural, représente mon rêve et bien au delà, il dépasse mes espérances, il me comble de bonheur.

Je remercie sincérement Karen du plus profond de mon coeur, j’ai croisé un jour son chemin et grâce à son amour pour ses chevaux j’ai pu réaliser mon rêve. Elle a toujours été de bon conseil, toujours été là pour nous, à l’écoute. Elle partage mon bonheur et nous soutient et ça n’a pas de prix. Une femme de coeur qui a changé ma vie !

Le choix d’un poulain permet également d’acheter à prix moindre un cheval qui adulte vous aurez coûté plus cher, en faisant grossomodo mes calculs je m’y retrouve dans ce que j’ai pu investir en 3 ans par rapport au prix que mon poulain pourrait me coûter si je l’achetais à l’heure actuelle.

Voilà tout cela pour dire que si c’était à refaire je referai mille fois cette expérience sans hésitation et le jour où je chercherai de nouveau un cheval je sais que je m’adresserais à Karen en toute confiance et connaissance.

Avec mes sincéres remerciements Karen, pour tout ce que tu m’as, non ce que tu nous as apporté à Ural et à moi !

Amitiés,

 

Sandra.

Des rêves de Centaure...

J’ai croisé Centaure au détour d’un moment pluvieux de ma vie… Une sorte de petit miracle, comme un rayon de soleil qui laisse enfin place à l’arc-en-ciel. Il a touché mon coeur et est arrivé à la maison le  31 août 2015.

Doucement, il s’est acclimaté, s’est familiarisé avec son nouveau compagnon de pré et nous nous sommes apprivoisés.

Nous avons entamé le pré débourrage, lentement mais surement..Je le découvre au fil du temps: un poulain curieux, fin et sensible, qui promet de devenir un cheval solide, polyvalent … entre la douceur de l’enfant et la force du guerrier !

Il y a quelques mois, j’eus l’envie de prendre contact avec son éleveuse, dont l’ancienne propriétaire de Centaure m’avait donné les coordonnées. Envie de connaître son histoire, ses parents et leur personnalité, la personne qui l’avait fait naître…

Le contact avec Karen a tout de suite été chaleureux ! Elle m’a dépeint avec passion, franchise, anecdotes et sensibilité les parents de mon poulain. Deux chevaux de coeur pour elle, deux chevaux charismatiques de son élevage: sa première jument, une Vibora mi ange, mi démon et un Navegante volontaire et généreux. Une éleveuse accessible, passionnée et passionnante !

Aujourd’hui, Centaure s’exprime de plus en plus et semble devenir un peu plus lui-même chaque jour. Il a beaucoup de choses à m’apprendre. Le chemin qui s’ouvre devant nous s’étend à perte de vue et m’autorise les rêves les plus fous… Des rêves de Centaure…

 

Florie 

Clémence et Umpilé

1er Juillet, me voilà pour la première fois a prendre l’avion, seule, en direction de Bordeaux, et surexcitée à l’idée d’arriver à l’élevage.C’est alors que je rencontre pour la première fois Karen, et nous voilà parties pour découvrir ma merveilleuse Umpilé et ce magnifique élevage.

Sur la route pour Martimont c’est une discussion passionnée au sujet de nos chers et tendres chevaux qui me permet d’en apprendre un peu plus sur Karen, et sur ses protégés. Et je découvre non pas une simple éleveuse, mais une véritable amoureuse des chevaux comme on en croise rarement dans une vie.

Après un trajet au milieu des magnifiques paysages de campagne nous voilà arrivées à Martimont. Les émotions qui m’habitent à cet instant sont très intenses ; de la joie, de l’impatience, un peu de crainte aussi. Oui car la jument que j’allais découvrir dans ce petit bout de paradis c’était, avant même de la découvrir de mes propre yeux, présentée à moi comme une évidence; mon « cadeau du ciel », ma « umpilé ».
Je découvre alors des écuries élégantes et propres, où règne une atmosphère qui inciterait presque à la méditation; un magnifique manège où les bruits des sabots semblent encore raisonner; et des prairies verdoyantes à perte de vue.

Je rencontre bien sur Sophie, jeune femme rigolote et enjouée elle aussi passionnée de chevaux, qui participa elle aussi à rendre mon séjour inoubliable.

Et par où commencer quand il s’agit de vous parler des chevaux que j’ai pu découvrir à Martimont ? Il s’agissait de la première fois que je voyais de mes propres yeux de véritables purs sang lusitaniens, et je peux vous dire aujourd’hui qu’ils méritent largement l’appellation de chevaux de Rois qu’on leur donne souvent. Étalons, juments et poulains; tout en rondeur, force et élégance, d’une légèreté déconcertante, une tête typée, et un mentale sans égal.

Chez Karen, les chevaux semblent être des créatures sorties d’un conte de fées, on pourrait presque voir un sourire se dessiner aux coins de leurs lèvres tant ils sont heureux. L’amour et le respect sont les maîtres mots de cet élevage; et permettent de faire naître, grandir, progresser et évoluer des lusitaniens d’une grande qualité. Des étalons d’une fougue et d’une prestance sans pareil, des juments aimantes et douces, des poulains heureux et joueurs, et une Umpilé comme je n’aurais jamais pu l’inventer en rêves.
A pied la magie commence a opérer, puis en selle. Une merveille, qui comble tout mes désirs et répond à plus que toutes mes espérances. En peu de temps le coup de fondre se confirme; et elle devenient alors pour moi plus qu’une évidence, mon centre de gravité.

J’ai aussi eu la chance de monter Bilbao, un étalon d’une grande finesse; une expérience magnifique.

Il y en aurait encore beaucoup à dire sur ces chevaux, cet elevage, et cette éleveuse; mais je pense que rien ne pourra mieux décrire cela que de le vivre.
Chaque jour ma jument continue de me combler de bonheur, et se révèle un peu plus merveilleuse qu’elle ne l’est déjà.

Un grand merci à toute la famille Martimont pour cette expérience, ces souvenirs, et cet avenir que vous m’avez offert avec Umpilé.

 

Clémence

Cynthia et Umbii

Comment décrire l’expérience, mon expérience avec un poulain.
Je dois avouer que quelques lignes ne suffiraient pas.

En contactant Karen, j’étais encore dans le brouillard; ne sachant pas exactement vers quoi / qui me tourner.

Un cheval ibérique oui c’était certain, avec des rondeurs, de la force et crème aux yeux bleus.

Le lusitanien me semblait de loin, trop difficile pour mon petit niveau et un poulain, encore plus.
Mais comme toute grande rêveuse, merci L’étalon Noir et ce cher magazine Penny dont un numéro narrait la rencontre forcément magique entre un poulain rappelant notre cher Bambi et une jeune fille qui rêvait d’avoir un cheval.
Je dois dire que je me voyais déjà galopant dans les prés ( en talons) à côté de mon futur mini moi équin mais bon la réalité se faisant sentir ( lourdement ) je m’inquiétais quand même de mon nouveau coup de tête.

Karen subit donc mes doutes et mes palabres sans sourciller et surtout en trouvant les réponses dont j’avais besoin.

Entre temps je craque sur un poulain crème sur son site et le destin frappe et il frappe curieusement toujours quand on ne l’attend pas.

Le printemps arrive donc avec ses arbres qui fleurissent, et ses températures plus clémentes et Karen me contacte pour m ‘annoncer trois naissances.

Me voilà enfin dans le train pour rencontrer tout d’abord Karen et Chocolat ( duo indissociable), puis Choupette, et nous voilà dans les prés, sous un beau ciel bleu pour rencontrer les poulains.

Alors évidemment j’aimerais vous dire qu’à ce moment, tel Moise écartant les eaux, ou Zeus ne retrouvant pas son chemin, le ciel s’est éclairé pour me faire vivre un véritable coup de foudre pour un petit bout de zan, une petite crevette grise avec un regard déjà malicieux.
Cette petite chose fragile qui s’avance doucement mais d’un pas sûr vers nous et qui me dit au creux de mon oreille ( oui oui elle m’a parlé) je suis à toi mais toi tu es encore plus à moi.
Le coeur chavire, l’estomac se remplit de papillons, et un torrent de pensées…

Je cherche un poulain crème et me voilà décomposée face à une petite noire future grise…
On règle comment madame?

Umbii, un petit nom qui claque entre les dents comme un bonbon, et qui se murmure à son oreille quand je la retrouve.

Elle est mon univers doré, sucré, mon sourire, mes éclats de rire, et ma pensée magique pour m’envoler.
Et notre histoire dure depuis 8 ans.

Elle m ‘a appris la persévérance, l’écoute mais surtout l’abandon. Un poulain est une expérience à part, un interlude dans la vie d’un cavalier pour découvrir LE cheval.

On se pose mille questions, on essaye de faire au mieux, on tâtonne, on se trompe.
Mais un poulain c’est une vie à deux qui s’écrit avec tant de promesses et avec le talent de l’éleveur qui vous oriente.
Umbii est et restera cette petite pouliche qui ce jour là, m’ a offerte sa confiance pour s endormir contre moi.
Elle est devenue mon coeur, ma partenaire, une partie de mon âme, mon vrai miroir.
Elle est ma plus belle histoire d’amour.

 

Cynthia

Mon quotidien changea ce 1er février 2013...

Après un passé un peu compliqué avec mes deux autres chevaux, je n’étais dans une recherche particulière dans un premier temps mais en naviguant sur plusieurs site je suis tombé sur celui de Karen, où un cheval m’a attiré tout de suite, Attila, lusitanien de 3 ans, je pense que la curiosité et l’amour pour les chevaux m’ont poussé à en savoir un peu plus.

J’ai donc envoyé un mail à  Karen les premiers contacts m’ont tout de suite mit à l’aise. J’y découvre une femme amoureuse des animaux et simple. En éleveuse dévouée Karen me posa des questions sur ma personnalité, pour créer le couple le plus harmonieux possible. Cela m’a tout de suite plût, il est rare de nos jours de voir des éleveurs préférant le bien être de leur chevaux plutôt que le côté financier. Après ces échanges le rendez-vous est fixé au vendredi 1er février 2013.

Accompagnée d’une amie, nous arrivons chez Karen sous la pluie, ce qui n’a aucun cas enlevé la beauté de ce lieu. La rencontre fût simple comme je l’espérais. Karen nous a ensuite emmené aux écuries ou nous avons fait la connaissance de « Choupette », le bras droit de Karen. Immédiatement j’ai vu Attila dans le premier box à gauche j’étais déjà sous le charme. Dans un premier temps nous avons fait la connaissance de tous ses étalons de l’élevage. J’avais rarement vu des chevaux aussi beaux et tellement gentils. Nous sommes ensuite allées dans les prés pour y rencontrer les poulinières et les poulains. Nous écoutions Karen nous parler de son élevage ce qui m’a rassurée car Karen n’aime pas simplement l’équitation elle aime les animaux et elle connait ses chevaux comme personne et surtout elle parle avec son coeur. Avant de retourner aux écuries Karen nous invita à nous réchauffer chez elle avec une boisson chaude. Nous avons donc rencontré toute la petite bande de cocker de Karen ainsi que Archimède, le perroquet. Un moment remplie d’émotion que je n’oublierais pas.  La maison du bonheur…

On retourna ensuite aux écuries ou on prépara Attila pour l’amener au manège. J’étais au ange je buvais chaque parole j’écoutais chaque conseil. Arrivé au manège Attila nous a fait son show, j’étais déjà sous le charme, mais il avait désormais conquis mon cœur. Une fois rentrés au box Karen me laissa seule avec lui. J’ai compris à cet instant que ma vie serait plus jamais la même, que ça n’allait pas être simplement un cheval, mais mon ami, mon meilleur ami celui qui m’aimera sans poser de conditions et qui m’apportera tout ce dont j’avais besoin.

Le 14 février 2013, Attila était à la maison, nous nous sommes apprivoiser, nous avons appris à nous connaître, le débourrage s’est déroulé parfaitement bien, ce qui n’a rien d’étonnant. Attila est un cheval facile, qui comprend chaque demande tout de suite, il est délicat, sensible mais à la fois si fort et si sûr de lui. Son mental est extraordinaire. Toutes les personnes qui vont croiser sa route tombent forcement sous le charme. J’étais cavalière et je suis devenue sa cavalière, croyez-moi ça change une vie.

Désormais ma vie est rythmée de balades au bord de l’océan et de nos baignades au lac, il nous arrive tout de même de travailler en dressage où bien évidement Attila est un excellent partenaire de danse ! C’est le cheval d’une vie, de ma vie et je souhaite à tous les cavaliers de rencontrer un jour son « Titi », celui qui vous changera votre vision de l’équitation. Il se trouve peut-être au Haras de Martimont qui sait…

Je tiens à remercier Karen, pour tous ses conseils, qui m’a toujours guidé sans me juger et qui sait toujours montrer accessible dans mes moments de doute.

 

Laurie

Emanuelle et Don Velasquez

Nous avons acheté à Karen notre entier lusitanien né à son élevage et nous sommes vraiment enchantés de lui, de part sa morphologie, sa prestance mais aussi son mental… un pur Lusitanien avec de superbes origines… enfin… depuis le temps que nous le cherchions….

Un accueil vraiment très sympathique dans un domaine somptueux avec de magnifiques chevaux tous aussi beaux les uns que les autres.

Nous recommandons vraiment cet élevage si vous souhaitez trouver votre perle rare dans la race lusitanienne. Là bas vous y trouverez des chevaux aux origines prestigieuses sélectionnés pour leurs qualités morphologiques, leurs aptitudes dans leurs déplacements mais aussi pour avoir un mental sain qui vous permettra de le travailler sereinement avec de très bons résultats.

Encore merci Karen d’avoir fait naître notre superbe « crème » aux yeux bleus…

 

JM&E

Marion et Neptune

Ça a été elle tout de suite, ça ne pouvait pas être autrement, ma jument, ma Chère Neptune…

J’ai eu la chance de rencontrer Karen et son élevage par le biais de mon coach. Un simple échange de mail nous indiquant qu’elle avait peut être mon futur bonheur dans ses près et nous voilà partis pour Martimont. Les critères étaient restreints c’est le moins que l’on puisse dire puisque je cherchais uniquement une pouliche lusitanienne, crème de surcroît. Dans le mail, Karen nous avait décrit Neptune en quelques mots « elle est de 2012, fille de Mascote ma meilleure poulinière, elle bouge bien, est douce et proche de l’homme « , un an et demi plus tard je peux le dire, elle ne s’était pas trompée.
Le premier contact avec Neptune a été magique, si calme dans ce boxe, si jolie, bien ronde, proche de moi, les mots de manquaient… Nous avons ensuite visité l’élevage, avec plein de poulains à croquer, de belles poulinières et des étalons somptueux. La semaine suivante je suis revenue voir ma belle ce qui a confirmé mon coup de cœur, Karen m’a dit qu’elle n’était pas étonnée,  » ça se voyait dans tes yeux « . Et voilà, depuis septembre 2014 ma Chère Neptune est près de moi. Je l’ai regardé pendant un an, je l’ai laissée grandir, si belle, si gentille et si proche de l’homme.
En août 2015 le débourrage n’a été qu’une formalité puisque ni le tapis, ni la selle, ni mon poids ne l’ont ému. Nous nous sommes même permis de débourrer en licol, de faire de nombreuses séances comme cela avant de passer aux choses plus sérieuses. Chère Neptune est une jument équilibrée, bien dans sa tête, qui m’apporte beaucoup de bonheur et je ne remercierai jamais assez Karen d’avoir rendu tout ça possible.

La relation qu’on peut entretenir avec un poulain est exceptionnelle et unique, je conseillerai à tout amoureux des chevaux, à condition qu’il soit bien entouré, de tenter l’aventure avec ce si bel élevage.

 

Marion

Séverine et Conquistador

L’idée d’acquérir un deuxième cheval me trottait dans la tête depuis un moment déjà.

Un cheval c’est un investissement, au niveau du temps et de l’argent. L’idée n’était peut être pas raisonnable…

Jusqu’au jour où en me promenant sur internet, je suis tombée sur sa photo. J’ai été totalement captivée par ce regard, cette tête, cette douceur… Impossible de détourner les yeux et cela ne coûte rien de prendre quelques renseignements, d’aller rendre visite…

J’ai découvert un magnifique élevage, soucieux du bien être de ses chevaux, des chevaux somptueux, un professionnalisme et des conseils très appréciés.

Le fait d’acheter un poulain était également une expérience inconnue mais tellement enrichissante. Conquistador est à mes côtés depuis plus d’une année maintenant. Un mental de rêve. Trois mois après son arrivée, alors qu’il avait à peine 3 ans et n’était pas encore débourré, il faisait son premier spectacle avec le calme et la maturité d’un cheval d’expérience.

Depuis il ne cesse de me surprendre. Étant très tardif, on adapte le travail mais il a déjà pour ses 4 ans un excellent niveau en liberté. En dressage, nous sommes très bien suivis. Condition indispensable à mes yeux avec un jeune cheval.

Nous découvrons et évoluons ensemble et je découvre grâce à lui de nouvelles sensations. C’est décidément le cheval de mes rêves…

 

Séverine

Emilie et Jenghis Khan

J’ai toujours su, depuis ma rencontre avec Karen, que mon prochain cheval serait un de ses poulains.
Je ne savais juste pas quand et sur lequel je craquerais. Je possédais déjà un cheval et j’avais comme projet d’attendre qu’il ait une quinzaine d’année pour trouver la relève.
La vie en a voulu autrement. Le destin a mis son grain de sel et voilà que Jenghis Khan est rentré dans ma vie.

Un certain 26 avril 2014, en vacance à l’élevage, je vois ce grand poulain naître. Une naissance pleine d’émotion, de stress et d’amour. Je suis restée époustouflée par ce petit poulain, fils de Ufana et de Quazar, qui peinait à se mettre debout. Mais je balayais bien vite cette envie de pouvoir le garder. Altaïr, mon premier cheval, n’a que dix ans, il est donc impensable d’acheter Jenghis.
Et le destin est entré en jeu… Altaïr, suite à des problèmes de santé a du être mis rapidement en retraite. Me voilà ‘à pied’ tandis que je gardais un œil bienveillant et amoureux sur Jenghis, sans vraiment penser à un achat.

Ce poulain a tout ce que j’aime, les origines, la taille mais également sa gentillesse et son caractère incroyable. Et un jour, je décide de l’acheter. Si j’ai pu le voir à sa naissance, que Altaïr parte en retraite au moment où il est mis en vente… c’est que tout est fait pour qu’il reste avec moi.

J’avais toujours dit que mon second cheval serait un poulain. Bien évidemment de Karen, depuis que je la connais. Je voulais un cheval ‘tout neuf’, sans aucune mauvaise expérience, que je puisse tout connaitre de son passé. J’ai pu faire mes armes sur Altaïr et depuis mes exigences ont changés tandis que Jenghis les remplies toutes.

Acheté avant son sevrage, j’ai pu participer à tous ses moments importants. J’ai été présente lors de son sevrage. Tandis que l’on se connaissait déjà, ces quelques jours ensembles ont été très importants. J’ai passé du temps à lui parler, le gratouiller et tout simplement apprendre à le connaitre. Ça a été une période magique et j’en garde un souvenir très puissant. Alors que je ne trouvais pas le sommeil, je suis partie le rejoindre dans son box. Il était réveillé tandis que je me suis assise dans un coin pour ne pas le gêner tout en lui parlant. Il n’a pas fallu cinq minutes pour que mon petit poulain, du haut de ses sept moins, se couche à côté de moi et pose sa tête sur mes genoux. Un instant magique, un souvenir inoubliable… et le plus incroyable c’est qu’il a gardé cette habitude ! Il a deux ans au moment où j’écris ce texte et dès qu’il me voit assise proche de lui, il vient se coucher pour mettre sa tête sur moi et avoir des câlins…
Si j’avais un doute sur l’achat de ce poulain, il serait vite parti…

Habitant très loin de Martimont, je ne peux pas être souvent présente et pourtant je n’ai pas l’impression de rater quoi que ce soit. C’est moi qui a fait toutes ses ‘premières fois’. Dès son sevrage, je l’ai emmené en balade, découvrant la forêt avec lui des fois durant plusieurs heures sans aucun problème. Il me fait confiance et me suit partout où je l’emmène. J’étais présente lors de son premier parage, de sa première douche, …
Et surtout, je sais qu’il me reconnait. Même lorsque je n’ai pas été là durant longtemps, lorsque je reviens et l’appel, il vient me rejoindre au grand trot. A ce moment là, ces longues absences sans se voir disparaissent pour pouvoir simplement profiter du temps présent.

J’ai eu des doutes sur l’achat d’un poulain et j’en ai encore parfois. Mais je suis entourée et lorsque j’ai le moindre souci, je peux me faire aider. Mais je dois avouer qu’il est tellement gentil, sage et facile qu’il n’y a que très peu d’incertitude et énormément de bons moments. Karen sait toujours trouver les bons mots, tout comme Sophie, lorsque j’ai eu un coup de mou vis-à-vis de cet achat. Et surtout, à chaque fois que je retrouve mon poulain, je sais que j’ai fait le bon choix en l’achetant. Pour le moment, je le regarde grandir avec ses copains, je l’emmène en promenade, passe mon temps à le gratouiller et lui faire des câlins. Et petit à petit je vois mon petit poulain devenir un beau jeune homme. Il a maintenant deux ans, le débourrage n’est pas encore à l’ordre du jour et pour le moment, on continue à apprendre à se connaitre et à se faire confiance.

 

Emilie

Pierre Beaupère et Shere Khan

Lorsqu’on demande aux cavaliers pourquoi ils ont choisi leur cheval, la plupart d’entre eux répondent : “Je ne sais pas, j’ai senti que c’était lui.”

Je suis convaincu au plus profond de moi que ce n’est ni le cavalier qui choisit son cheval ni le cheval qui choisit son cavalier.

A mes yeux, certains Êtres sont faits pour se rencontrer, parce que chacun a quelque chose à apporter à l’Autre, que ce soit pour quelques heures, quelques années, ou toute une vie.

Lorsque Sherkhan est arrivé dans la piste, j’ai compris presque instantanément que ce poulain lusitanien de 6 mois, fils de Ouro, et moi étions destinés à faire notre chemin ensemble.

Ce chemin ne sera pas toujours facile, pas toujours rose. Il nous mettra face à des obstacles, des challenges, et il nous poussera certainement dans l’inconfort de devoir remettre en question nos certitudes.

Mais il sera vrai.

Il sera authentique.

Et il nous fera évoluer, oser, et nous regarder dans les yeux pour y voir l’âme d’un autre Être Vivant qui nous connaît mieux que quiconque.

C’est cette intimité qui me fait vibrer, ce qui se passera entre nous lorsque nous aurons créé un lien si fort que le reste du monde n’existera plus.

Alors merci Karen d’avoir fait naître ce petit Prince, qui me demandera de devenir une meilleure version de moi-même.

Dans les moments où je doute et où je manque de confiance en moi, je me répète que, moi aussi, malgré ma difficulté à y croire parfois, j’aurai quelque chose à lui apporter, puisque dans un couple comme je le conçois, chacun permet à l’Autre d’évoluer, de progresser, et de grandir.

J’espère donc avoir l’humilité d’accepter le chemin qui s’ouvre à nous, de me laisser guider où il voudra m’emmener, et la maturité d’y apporter ce qui me fait vibrer, afin que ni lui ni moi ne soyons un esclave, une victime, un outil ou un élève mais plutôt deux compagnons qui partent à la recherche de moments de Grâce, unis par un lien si fort qu’il nous permettra d’aller plus loin que si nous étions partis seuls…

 

Pierre 

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